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des critiques et des créations littéraires d'élèves
Percé jusques au fond du coeur D'une atteinte imprévue aussi bien que mortelle, Misérable vengeur d'une juste querelle, Et malheureux objet d'une injuste rigueur, Je demeure immobile, et mon âme abattue Cède au coup qui me tue. Si près de voir mon feu...
PRINCE – Sujets rebelles, ennemis de la paix ! profanateurs qui souillez cet acier par un fratricide !... Est-ce qu'on ne m'entend pas ?... Holà ! vous tous, hommes ou brutes, qui éteignez la flamme de votre rage pernicieuse dans les flots de pourpre...
L'aveu de Phèdre (Acte II, scène 5) Phèdre Ah ! cruel, tu m’as trop entendue ! Je t’en ai dit assez pour te tirer d’erreur. Eh bien ! connais donc Phèdre et toute sa fureur. J’aime. Ne pense pas qu’au moment que je t’aime, Innocente à mes yeux, je m’approuve...
KALIAYEV, égaré; Je ne pouvais pas prévoir...Des enfants, des enfants surtout. As-tu regardé des enfants ? Ce regard grave qu'ils ont parfois Je n'ai jamais pu soutenir ce regard. Une seconde auparavant, pourtant, dans l'ombre, au coin de la petite place,...
CREON L'orgueil d'Œdipe. Tu es l'orgueil d'Œdipe. Oui, maintenant que je l'ai retrouvé au fond de tes yeux, je te crois. Tu as dû penser que je te ferais mourir. Et cela te paraissait un dénouement tout naturel pour toi, orgueilleuse ! Pour ton père...
ANDROMAQUE Oh ! justement, père, vous le savez bien ! Ce sont les braves qui meurent à la guerre. Pour ne pas y être tué, il faut un grand hasard ou une grande habileté. Il faut avoir courbé la tête ou s’être agenouillé au moins une fois devant le danger....
ISMENE lls nous hueront. Ils nous prendront avec leurs mille bras, leurs mille visages et leur unique regard. Ils nous cracheront à la figure. Et il faudra avancer dans leur haine sur la charrette avec leur odeur et leurs rires jusqu'au supplice. Et là...
ORESTE Il expire ; et nos Grecs irrités Ont lavé dans son sang ses infidélités. Je vous l'avais promis ; et quoique mon courage Se fît de ce complot une funeste image, J'ai couru vers le temple, où nos Grecs dispersés Se sont jusqu'à l'autel dans la foule...
Monologue de Juliette, Acte III, scène 2. Juliette- Dois-je dire du mal de celui qui est mon mari? Ah! mon pauvre seigneur, quelle est la langue qui caressera ta renommée, quand moi, ton épousée depuis trois heures, je la déchire? Mais pourquoi, méchant,...