Passage de Bel Ami
"Lorsqu’il fut sur le trottoir, il demeura un
instant immobile, se demandant ce qu’il allait
faire. On était au 28 juin, et il lui restait juste en
poche trois francs quarante pour finir le mois.
Cela représentait deux dîners sans déjeuners, ou
deux déjeuners sans dîners, au choix. Il réfléchit
que les repas du matin étant de vingt-deux sous,
au lieu de trente que coûtaient ceux du soir, il lui
resterait, en se contentant des déjeuners, un franc
vingt centimes de boni, ce qui représentait encore
deux collations au pain et au saucisson, plus deux
bocks sur le boulevard. C’était là sa grande
dépense et son grand plaisir des nuits
; et il se mit à descendre la rue Notre-Dame-de-Lorette.
Il marchait ainsi qu’au temps où il portait
l’uniforme des hussards, la poitrine bombée, les
jambes un peu entrouvertes comme s’il venait de
descendre de cheval ; et il avançait brutalement
dans la rue pleine de monde, heurtant les épaules,
poussant les gens pour ne point se déranger de sa
route. Il inclinait légèrement sur l’oreille son
chapeau à haute forme assez défraîchi, et battait
le pavé de son talon. Il avait l’air de toujours
défier quelqu’un, les passants, les maisons, la
ville entière, par chic de beau soldat tombé dans
le civil."
Mise en liens
Cette photo me fait énormément penser au début de l'histoire de Bel ami. Dans le premier chapitre Georges Duroy décris les rues dans lequel il vis ainsi que les commerce qu'il côtoie. A travers la photo assez sobre on arrive quand même a voir les personnes sur les trottoir et dans le roman de Maupassant il parle aussi des personnes sur les trottoirs bonder de monde auquel Georges Duroy doit se confronter pour pouvoir se frayait un chemin pour aller à sa destination souhaiter. La photographie de Charles Marvile est ressemblante pour ses raisons au roman Bel Ami mais pour autant sur la photo on peu distinguer un fleuve entre les deux trottoirs ou se trouve les passants. C'est pour toutes ces raisons que la photographie et le passage montrer ci-contre me font penser à des similitudes au niveau de la description mais aussi de l'ambiance que ses deux œuvres dégage de façon différente.
Da Fonseca Martins Cloé