Jean Béraud :Après la faute (vers 1885-1890), Londres, National Gallery.
Chapitre IV: Bel-ami :
Pourquoi souffrons-nous ainsi ? C'est que nous étions nés sans doute pour vivre davantage selon la matière et moins selon l'esprit ; mais, à force de penser, une disproportion s'est faite entre l'état de notre intelligence agrandie et les conditions immuables de notre vie. Mme Walter
Mise en lien :
Pour commencer, le contexte de la souffrance morale, se fait ressentir, autant dans l’extrait du texte, que dans la toile de Béraud. On pourrait même penser que la toile représente Mme Walter en sanglot après sa rupture avec George Duroy. Dans le passage elle réfléchit sur le but de la vie, se dit que les hommes pensent trop et finissent pas se faire du mal. Elle médite sur la difficulté de la vie, et de ce fait, les humains aussi auraient commencés à devenir difficiles et durs.
En résumé, la toile de Jean Béraud se complète avec le passage du roman où Mme Walter pense, les deux œuvres expriment l’obstacle immense et difficile à franchir qu’est la vie et des chagrins d’amour qui la parsèment.