des critiques et des créations littéraires d'élèves
Le bateau ivre Comme je descendais des Fleuves impassibles, Je ne me sentis plus guidé par les haleurs : Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles, Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs. J’étais insoucieux de tous les équipages, Porteur...
La rue assourdissante autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d’une main fastueuse Soulevant, balançant le feston et l’ourlet; Agile et noble, avec sa jambe de statue. Moi, je buvais, crispé comme un...
Dans cette pièce, Argan se trouve toutes les maladies possibles mais l'égoïsme est celle dont il souffre le plus. Le Malade Imaginaire est une comédie ballet en trois actes rédigée en prose. Molière est fidèle au schéma des comédies comme dans la plupart...
Siffle! Siffle! Sur ces successeurs sifflotant. Une subsistance de ses mots improbables. Remplumons nos esprit de ces mots innocents, Remplumons nos paroles de ces mots modulables, Et ! Partis à la guerre des nouveaux pronoms Arrêtez-vous! Là et là et...
À Aurore La nature est tout ce qu’on voit, Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime. Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit, Tout ce que l’on sent en soi-même. Elle est belle pour qui la voit, Elle est bonne à celui qui l’aime, Elle est juste quand on...
Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers, Picoté par les blés, fouler l'herbe menue : Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue. Je ne parlerai pas, je ne penserai rien : Mais l'amour infini me...
Poètes du XVIème siècle Les membres imposent l'alexandrin et le sonnet. Equipe de sept poètes Illustre la langue française A jamais reconnue D'abord connue sous l'appellation de "Brigade" Ensuite emprunte le nom de "Pléiade" Edy Cheikh-Boukal
Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose, En sa belle jeunesse, en sa première fleur, Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur, Quand l’Aube de ses pleurs au point du jour l’arrose; La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose, Embaumant...
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends. J'irai par la forêt, j'irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien...